Histoire du thermalisme... j'ai failli oublier !
La construction de la ville de Châtel-Guyon diffère de celle des autres stations thermales. Elle n'a pas été bâtie autour des sources au temps des gallo-romains, comme les autres villes d'eaux auvergnates, mais autour du calvaire où les paysans cherchèrent protection. La vie paysanne s'organisa principalement autour de la vigne.
A la découverte de la propriété des eaux de Châtel-Guyon, un quartier thermal somptueux vit le jour. La ville est située en bordure de l'une des plaines les plus fertiles de France: la Limagne. D'une altitude de 409 mètres, elle s'allonge au bord de la rivière du Sardon. Châtel-Guyon marque aussi l'entrée dans le Parc Naturel Régional des Volcans d'Auvergne et dans le massif des Combrailles.
Le calvaire marque l'emplacement de l'ancienne forteresse du Comte Guy II (carte postale en vente à l'Office de Tourisme). Suite à des querelles qui opposèrent Guy II à son frère, le Roi de France lui confisca son domaine. Les guerres du temps endommagèrent la citadelle qui fût démentelée sur ordre de Riom en 1595. Châtel-Guyon doit son nom au Comte d'Auvergne , Guy II, car la citadelle s'appelait alors "Castrum Guidonis" (château de Guy), puis "Castel Guidonem" et enfin "Châtel-Guyon".
L'église Sainte Anne fut édifiée en 1845 et rénovée en 1956. Cette église est remarquable pour ses 900 m² de fresques d'inspiration bysantine. Nicolas Grescny mit 60 jours pour achever cette oeuvre. Les verrières sont l'oeuvre d'un artiste suisse, Yoki de Fribourg et sont réalisées en dalle de cristal de Baccarat de 15 mm d'épaisseur dans du ciment armé.
Le calvaire marque l'emplacement de l'ancienne forteresse du Comte Guy II (carte postale en vente à l'Office de Tourisme). Suite à des querelles qui opposèrent Guy II à son frère, le Roi de France lui confisca son domaine. Les guerres du temps endommagèrent la citadelle qui fût démentelée sur ordre de Riom en 1595. Châtel-Guyon doit son nom au Comte d'Auvergne , Guy II, car la citadelle s'appelait alors "Castrum Guidonis" (château de Guy), puis "Castel Guidonem" et enfin "Châtel-Guyon".
L'église Sainte Anne fut édifiée en 1845 et rénovée en 1956. Cette église est remarquable pour ses 900 m² de fresques d'inspiration bysantine. Nicolas Grescny mit 60 jours pour achever cette oeuvre. Les verrières sont l'oeuvre d'un artiste suisse, Yoki de Fribourg et sont réalisées en dalle de cristal de Baccarat de 15 mm d'épaisseur dans du ciment armé.
Comme la plupart des stations thermales de France, Châtel-Guyon se dote d'un casino construit en 1901 et agrandi en 1908. En cours de classement aux Monuments Historiques, il a été revu et corrigé par le célèbre Edouard Niermans, architecte du Moulin Rouge, du Casino de Paris et du Negresco à Nice.
A la fin du XVII ème siècle, les sources jaillissent déjà avec un bruit particulier qui leur vaut le nom de "Gargouilloux". C'est en 1671 que le chimiste Duclos réalise les premières analyses. En 1817, la municipalité décide de construire un établissement de bains. Ne pouvant rénover cet établissement, la municipalité organise une concession des sources aux frères Brosson, hommes d'affaire réputés. En 1906, un nouvel établissement remplace l'ancien établissement Brosson: les Grands Thermes. Les Grands Thermes s'inspirent de l'Art Roman Auvergnat. L'établissement se compose de quatre corps de bâtiment: le hall d'entrée et deux ailes consacrées aux bains, regroupés autour d'un atrium. Le hall a une superficie de 200 m² et une hauteur de 9 mètres se terminant par une voûte en stuc aux caissons ornés de rosaces avec deux escaliers aux courbes gracieuses. Le sol est couvert de mosaïques et de carreaux de grès. Les murs portent des carreaux de faïence polychrome et des frises en émaux or, vert et bleu.
Au temps des "années folles", des sultans, des rois arabes, des notables d'Afrique ou encore des Maharadjahs des Indes fréquentent la station. En 1886, Guy de Maupassant séjourna à Châtel-Guyon, lieu où il situa son roman "Mont Oriol". Le parc thermal abrite les différentes sources répondant au nom de Marguerite, Germaine, Yvonne, Louise ... Les eaux de Châtel-Guyon sont uniques en Europe pour leur teneur en magnésium. La station est spécialisée dans les soins de l'appareil digestif et urinaire, et des maladies métaboliques et gynécologiques.
A la fin du XVII ème siècle, les sources jaillissent déjà avec un bruit particulier qui leur vaut le nom de "Gargouilloux". C'est en 1671 que le chimiste Duclos réalise les premières analyses. En 1817, la municipalité décide de construire un établissement de bains. Ne pouvant rénover cet établissement, la municipalité organise une concession des sources aux frères Brosson, hommes d'affaire réputés. En 1906, un nouvel établissement remplace l'ancien établissement Brosson: les Grands Thermes. Les Grands Thermes s'inspirent de l'Art Roman Auvergnat. L'établissement se compose de quatre corps de bâtiment: le hall d'entrée et deux ailes consacrées aux bains, regroupés autour d'un atrium. Le hall a une superficie de 200 m² et une hauteur de 9 mètres se terminant par une voûte en stuc aux caissons ornés de rosaces avec deux escaliers aux courbes gracieuses. Le sol est couvert de mosaïques et de carreaux de grès. Les murs portent des carreaux de faïence polychrome et des frises en émaux or, vert et bleu.
Au temps des "années folles", des sultans, des rois arabes, des notables d'Afrique ou encore des Maharadjahs des Indes fréquentent la station. En 1886, Guy de Maupassant séjourna à Châtel-Guyon, lieu où il situa son roman "Mont Oriol". Le parc thermal abrite les différentes sources répondant au nom de Marguerite, Germaine, Yvonne, Louise ... Les eaux de Châtel-Guyon sont uniques en Europe pour leur teneur en magnésium. La station est spécialisée dans les soins de l'appareil digestif et urinaire, et des maladies métaboliques et gynécologiques.